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Vaccin contre l’hépatite A

Date de publication: Mars 25, 2025
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Qu’est-ce que l’hépatite A et quelles en sont les complications?

L’hépatite A est l’un des divers types du virus de l’hépatite qui attaque le foie. Le virus se transmet habituellement par un contact direct avec la matière fécale d’une personne infectieuse (d’une personne à l’autre, lors de rapports sexuels, dans un environnement contaminé ou par des objets contaminés) ou par contact indirect (consommation de nourriture ou d’eau). La nourriture ou l’eau peut être contaminée si une personne ne s’est pas lavé les mains, si les aliments sont mal lavés ou si une personne infectieuse manipule des aliments. On signale également des cas de transmission par une exposition à du sang ou à des produits sanguins infectés.

Quoique les symptômes de l’hépatite A se manifestent plusieurs jours ou semaines après l’infection, la personne infectieuse peut transmettre la maladie jusqu’à deux semaines avant l’apparition des symptômes. Ceux-ci peuvent comprendre la fièvre, la fatigue, des nausées et des vomissements, la perte d’appétit, des douleurs à l’estomac ou aux articulations et la jaunisse (jaunissement de la peau et du blanc des yeux).

Que renferme le vaccin?

Le vaccin contre l’hépatite A est un vaccin inactivé (mort). Puisqu’il ne contient pas de virus actif, le vaccin ne peut pas causer l’hépatite A. Le vaccin contient des traces d’ingrédients non médicinaux qui assurent la stabilité et la stérilité du vaccin tout en le rendant plus efficace.

Tous les produits contenus dans le vaccin sont homologués pour l’usage au Canada par la Direction des produits biologiques et des thérapies génétiques de Santé Canada. On peut se procurer la liste intégrale des constituants du vaccin auprès de l’infirmière de santé publique.

Quelles sont les réactions possibles au vaccin et comment peut-on les gérer?

L’effet secondaire le plus grave du vaccin, qui est toutefois rare, est une réaction allergique grave (anaphylaxie), qui peut entraîner la mort et qui survient habituellement de 15 à 20 minutes après la vaccination. Des mesures sont en place afin que l’infirmière puisse réagir rapidement à tout cas d’anaphylaxie en administrant une dose d’adrénaline.

Le vaccin contre l’hépatite A est généralement très bien toléré. Les effets secondaires les plus courants sont les suivants :

  • les réactions au point d’injection, soit de l’enflure, de la rougeur, des démangeaisons, de la chaleur, un endolorissement ou de la douleur;
  • fièvre légère, maux de tête, malaises, fatigue, irritabilité, nausées, perte d’appétit et étourdissements.

Il n’est pas nécessaire de prendre de l’acétaminophène après chaque vaccination. Cependant, si la personne vaccinée ressent des malaises ou fait de la fièvre après avoir reçu le vaccin, l’acétaminophène peut soulager ces symptômes.

  • Après la vaccination, demeurez dans la salle d’attente durant 15 minutes.
  • Consultez un médecin ou obtenez des soins médicaux si vous ressentez des effets secondaires graves.
  • Signalez toute réaction grave à l’infirmière de santé publique.

Dans quelles situations devrait-on s’abstenir d’administrer le vaccin?

  • Les personnes ayant déjà eu une réaction anaphylactique (grave ou mettant la vie en danger) à l’un des ingrédients du vaccin ne devraient pas recevoir le vaccin.
  • Les personnes qui sont très malades, en particulier celles qui souffrent de fièvre, devraient reporter leur vaccination.

On étudie maintenant l’innocuité du vaccin contre l’hépatite A durant la grossesse. Puisque le vaccin contient un virus inactif, on s’attend à ce qu’il ne pose aucun risque pour le développement du fœtus. Si une femme est exposée à la maladie lors de sa grossesse, il est recommandé de consulter un médecin.

Quels sont les risques pour les personnes qui n’ont pas reçu le vaccin?

Les risques de contracter l’hépatite A sont liés aux risques d’exposition d’une personne. Parmi les personnes à risque, il y a notamment :

  • les voyageurs, le personnel militaire et les travailleurs humanitaires qui se rendent dans une région où le nombre de cas d’hépatite A est élevé ou dont les pratiques d’assainissement d’aliments et d’eau sont mauvaises;
  • les proches ou les membres du ménage d’une personne qui souffre d’hépatite A aigüe ou d’enfants adoptés dans un pays où le nombre de cas d’hépatite A est élevé;
  • les personnes ayant des risques d’infection liés à leur mode de vie, dont les personnes qui consomment des drogues illicites (injectables ou non) et les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes;
  • les personnes atteintes d’hémophilie A ou B qui reçoivent des facteurs de coagulation de remplacement dérivés du plasma.
  • On encourage les personnes ayant une maladie hépatique chronique, y compris celles qui ont ou qui risquent de développer l’hépatite B ou C, à recevoir le vaccin contre l’hépatite A pour prévenir les maladies plus graves qui pourraient découler d’une infection éventuelle.

Parmi les maladies pouvant être prévenues par un vaccin, l’hépatite A est l’une des plus communes chez les voyageurs. Le vaccin contre l’hépatite A est très sécuritaire. Lorsqu’il est administré avant l’exposition de la manière recommandée, ce vaccin procure un taux de protection de 85 à 90 % chez les personnes qui ont un système immunitaire normal.

Renseignements généraux

Ministère de la Santé et du Mieux-être

Immeuble Shaw, 4e étage (nord)

105, rue Rochford

Charlottetown (Î.-P.-É.) C1A 7N8

Téléphone : 902-368-6414

Télécopieur : 902-368-4121