Les Insulaires sont à l’aise avec les soins virtuels, mais aimeraient plus de soutien, selon un sondage

Un sondage sur l’expérience des Insulaires avec les soins virtuels montre qu’un grand nombre de répondantes et répondants sont à l’aise avec la technologie, mais aimeraient obtenir plus de soutien pour y accéder. Le sondage anonyme et volontaire a été mené à l’été 2022 par le Centre de coordination du projet de soins virtuels (CCPSV) de Santé Î.-P.-É. Le processus comprenait une série de séances publiques sur les soins virtuels qui ont permis d’obtenir de la rétroaction.

« Plus d’un millier d’Insulaires ont participé au sondage, et leurs réponses sont plutôt claires, dit le Dr Michael Gardam, directeur général de Santé Î.-P.-É. Neuf personnes sur dix ont déclaré avoir été à l’aise d’utiliser la technologie des soins virtuels et être prêtes à faire encore appel aux soins virtuels. Elles ont toutefois indiqué qu’elles aimeraient obtenir du soutien avec la technologie, et nous prenons déjà des mesures à cet égard. »

Pour les fins de ce sondage, les soins virtuels ont été définis comme un moyen de consulter son équipe de soins sans être sur place. Ils sont offerts au moyen d’un téléphone, d’une tablette ou d’un ordinateur.

Voici les points saillants des résultats du sondage :

• 89 % des répondantes et répondants ont été à l’aise avec la technologie.
• 89 % des répondantes et répondants ayant accédé à des soins virtuels ont indiqué être prêts à y faire encore appel.
• 71 % ont indiqué être satisfaits de leur expérience avec les soins virtuels.
• 37 % ont dit vouloir des séances d’apprentissage en ligne pour faciliter l’accès aux soins virtuels.

Santé Î.-P.-É. a déjà pris des mesures par rapport à certains des enjeux soulevés dans le sondage :

• Une personne affectée au Bureau d’assistance virtuel est désormais à la disposition de tous les Insulaires – patientes et patients et fournisseurs – afin de les aider à utiliser les soins virtuels et de leur offrir un point de contact humain pour les questions techniques.
• Des ressources en langage simple et clair axées sur les patientes et patients au sujet des soins virtuels, y compris les différentes options, la préparation à une visite virtuelle et une foire aux questions, sont maintenant disponibles (healthpei.ca/soinsvirtuels).
• Les Soins primaires à Santé Î.-P.-É. travaillent à élargir les services aux patientes et patients sans fournisseur de soins.
• On assure le partage de l’information avec les dirigeantes et dirigeants, y compris l’équipe de direction, dans l’ensemble de Santé Î.-P.-É., au sujet de ce que les Insulaires ont demandé et des possibilités d’amélioration, notamment en ce qui concerne la communication à propos des services de santé virtuels, et la focalisation soutenue sur l’équité et l’accessibilité.

« Il s’agit d’un exercice très important, explique Robin Laird, directrice des Opérations cliniques en télésanté à Santé Î.-P.-É. Si les soins de santé à l’Île-du-Prince-Édouard doivent inclure des soins virtuels, nous devons savoir à quel point les Insulaires sont à l’aise d’y accéder et d’y recourir. Il est aussi essentiel de réagir à ce que nous avons appris de la population. C’est une grande étape, et j’ai hâte de poursuivre la conversation avec les Insulaires. »

Information aux médias :

Dave Atkinson

Agent principal des communications, Santé Î.-P.-É.

datkinson@ihis.org